Art : Concept a le plaisir de présenter une série de peintures récentes de Tommy Malekoff.
Tommy Malekoff est un artiste américain né en 1992 à Boston, aux Etats-Unis. Il vit et travaille à New York. Son travail vidéo et photographique aborde les sujets des mondes insulaires et des phénomènes de déplacement dans le paysage américain.
Son travail a notamment été exposé à New Canons et Jeffrey Stark à New York/US), la galerie Morán Morán à Los Angeles/US, à 44 Michigan Avenue à Detroit/US et à la galleria ZERO à Milan/IT.
Vue de l’exposition / Installation view, Lobody noves me, Fondation Ricard, Paris, 2020.Curator: Eric TroncyVue de l’exposition / Installation view, Lobody noves me, Fondation Ricard, Paris, 2020. Curator: Eric TroncyAgent double (Lee Remick), 2021 pigments phosphorescents et huile sur toile / phosphorescent pigments and oil on canvas, 61 X 50 cmBush, bottes rouges, 2020 acrylique phosphorescente et huile sur toile / phosphorescent acrylic and oil on canvas, 250 x 180 cm. Collection MAC VAL / FRGilet bleu, 2019 huile sur toile / oil on canvas, 24 x 41 cmJane (grosse tête),2019 huile sur toile / oil on canvas, 250 x 180 cm, collection Musée d’Art Moderne, ParisHedy, 2012 huile sur toile / oil on canvas, 250 x 200 cm, collection CNAP, Centre national des arts plastiques Vue de l’exposition / Installation view Le rideau vert, Nouvelles vagues, Palais de Tokyo, Paris, 2013The years of G.M., 2012 huile sur toile / oil on canvas, 130 x 195 cm, collection Musée d’Art Moderne, ParisGrande chambre verte, 2007 huile sur toile / oil on canvas, 195 x 390 cm, triptyque, collection MAMCO, GenevaLes couleurs éclatantes de la table et du bouquet étaient utiles pour égayer ce chevet que le tableau rendait austère. Vous devez renoncer à …la salle à manger. (Triptyque Onéguine), 2006 huile sur toile / oil on canvas 195 x 374 cm, triptyque, collection FRAC Nouvelle Aquitaine MÉCA, Bordeaux Vue de l’exposition / Installation view La haine de la peinture, Détail et destin, MAMCO, Geneva/CH, 2009
Biographie
Nina Childress, née en 1961 à Pasadena (Californie, Etats-Unis) a grandi à Paris, où elle vit et travaille aujourd’hui.
Issue de la scène punk alternative parisienne puis du collectif les Frères Ripoulin, Nina Childress n’a cessé de peindre depuis 1983. Son travail gagne en visibilité en 2009 lorsque Christian Bernard lui propose une retrospective au Musée d’Art moderne et contemporain de Genève (MAMCO) où il occupe le poste de directeur, suivie d’une autre exposition personnelle deux ans plus tard.
Après son Master en arts plastiques, Nina Childress poursuit ses recherches en peignant simultanément dans des styles différents. Offrant une revisite grinçante de l’histoire du portrait dans la culture populaire occidentale, sa peinture capte de plus en plus les clichés de représentations féminines. Pour certains tableaux, elle réalise plusieurs versions, entre perfectionnisme et caricature, entre good et badpainting, questionnant la notion de « bon goût ». En 2019-2020, Nina Childress commence à peindre avec des pigments phosphorescents. Aujourd’hui, ses sujets se centrent davantage sur des portraits d’idoles féminines glamour du cinéma et de la chanson populaire, comme Sylvie Vartan, Kate Bush ou encore Hedy Lamarr. En 2020, Hedy Lamarr est également le modèle de sa première statue en bronze, réalisée grâce à la bourse de la Fondation des Artistes.
Récemment, son travail a été montré dans de nombreuses institutions le Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou, Paris et le Centre Pompidou Metz (2023/2024); le FRAC Ile-de-France, Romainville (2023); La Cinémathèque française, Paris et le MAC VAL, Vitry-sur-Seine (2022); MAMCO, Genève (2021); le Musée d’Art Moderne de Paris (2020). Une exposition personnelle d’ampleur lui a été consacrée à La-Chaux-de-Fond (Suisse) en 2022. En 2021, Nina Childress est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur pour son parcours au service de la culture. Une grande rétrospective lui a été dédiée au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, Bordeaux, en décembre 2021. À cette occasion, son catalogue raisonné, depuis son premier tableau peint en 1980 jusqu’à ceux de 2020, est publié accompagné d’une autobiographie écrite par Fabienne Radi. Depuis 2019, elle est cheffe d’atelier à l’École des Beaux-Arts de Paris.
Son travail est représentée par la galerie Nathalie Karg à New York et par la Galerie Art : Concept à Paris depuis 2022.
Ses œuvres figurent dans les collections du Musée National d’Art Moderne à Paris, du MAMCO à Genève, du Mac-Val à Vitry-sur-Seine, du Fond municipal d’art contemporain de la ville de Paris et de nombreux Frac.
Nina Childress, 1081 peintures et Une Autobiographie de Nina Childress par Fabienne Radi, 2021 Co-éditeurs : Beaux-Arts de Paris éditions, Frac Nouvelle Aquitaine Méca, Galerie Bernard Jordan éditions, Paris Monographie de 750 pages avec plus de 1 400 illustrations. Biographie de 246 pages avec 150 petites photos noir et blanc. Ces deux livres séparés de même format (17 x 24 cm) sont réunis par un élastique en silicone vert. 998 pages ISBN : 978-2-84056-829-2 Nina Childress. Tableaux fluo – 2013-2016, 2016 Textes de Vanina Géré et Ramon Tio Bellido Edition Galerie Bernard Jordan, Paris, Les Presses du Réel, Dijon Publié par la Galerie Bernard Jordan, avec Le Parvis et le Carré 16,5 x 24,5 cm (broché), 104 pages (ill. coul. et n&b) ISBN : 978-2-917120-06-4 Nina Childress, Tableaux, 2008 Textes de Carole Boulbès, Vincent Labaume, Yannick Miloux, Véronique Pittolo Co-éditeurs : Frac Languedoc-Roussillon, Frac Limousin et galerie Bernard Jordan. Distribution Sémiose éditions Bilingue français / allemand 16.4 x 1 x 24.6 cm, 127 pages ISBN : 978-2915199338
Healing Painting (Chasse aux esprits), 2015. Huile sur tableau trouvé / Oil on vintage painting. 32,5 × 40,5 cm (12 ¾ × 16 inches). Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo Claire Dorn
Figures de soin depuis l’époque médiévale, malades et maladies, toucher et être touché, l’infiniment petit… Passionnants thèmes évoqués par cette exposition aussi transversale que philosophique.
Hubert Duprat, Volos, 2013. Lame de hache, pain d’argile, plastique / Axehead, raw clay, plastic approx.: 56 × 20 cm (22 × 7 ⅞ inches). Edition of 5. Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo Rebecca Fanuele
L’œuvre peut se décrire rapidement ainsi : il s’agit d’un pain d’argile ordinaire, toujours dans son emballage d’origine, posé verticalement, dans lequel est fichée une hache polie en pierre sombre datant du néolithique. Comment faire sculpture plus simple ? Paraissant en cela très singulière dans le corpus de Hubert Duprat, elle fait cependant écho aux autres réalisations de l’artiste, notamment par l’ampleur de sa charge historique. Le pain de terre est tel qu’on le trouve dans le commerce, Duprat n’ayant pas pris le soin de le sortir de son enveloppe protectrice. De la sorte, contenant et contenu en font un ready-made d’un genre particulier, comprenant d’emblée les promesses de la nature et de l’artifice. Tout en affirmant sa littéralité, celui-ci se présente comme une matière première promise on ne sait à quel devenir-forme. Sur le plan formel, le parallélépipède sous lequel est présentée l’argile du commerce est d’une géométrie déjà défaite. La fine pellicule de plastique lui assure la conservation, toute provisoire, de son humidité, d’un état « originel ». Une fois la peau ôtée, la matière malléable accèderait à un état irréversible, figée dans une stérilité irrémédiable. Sur les plans conceptuel et matériel, cet objet incarne donc l’idée même de puissance autant que son inverse.
Caroline Achaintre, Shopper, 2012. Céramique, métal / Ceramic, metal, 43 x 31 x 39 cm. Collection Frac Champagne-Ardenne
L’exposition Des eaux artificielles propose de mêler poissons de cristal et maquereaux naturalisés, sculpture iridescente et coquillages à la surface nacrée. Ici, les œuvres d’art contemporain côtoient les spécimens aquatiques. Libre à nous de découvrir les vitrines comme on observerait des aquariums évoquant des microcosmes diversifiés.
Comment comprendre l’opposition entre intérieur et extérieur ? Quels parallèles existe-t-il entre un univers clos tel que celui de l’aquarium et l’espace domestique ?
Avec des spécimens de la collection du Muséum-Aquarium et des oeuvres des 3 FRAC du Grand Est des artistes Caroline Achaintre, Ismaïl Bahri, Patty Chang, Edith Dekyndt, Marcel Dinahet, Lili Dujourie, Michel François, Élise Grenois, Josefa Ntjam, David Posth-Kohler, Capucine Vandebrouck et Chen Zhen. Sur une proposition de Carson Chan, directeur de l’institut Emilio Ambasz pour l’étude conjointe de l’environnement bâti et naturel au MoMa, New York.
En 2016, Le Portique accueillait l’exposition Pull Over Time de Michel Blazy. Dans le cadre de sa deuxième exposition personnelle au Portique, l’artiste poursuit sa réflexion sur le monde du vivant, ses mutations et évolutions.
Six pieds sur terre invite le visiteur à renouer avec la terre, le sol, à littéralement s’ »enraciner », afin de se reconnecter avec la nature et les végétaux. « J’aime bien la simplicité de ce titre : il contient de manière synthétique, l’idée de la mort et de la vie. »
Generalization, Tania Pérez Córdova. Museo Tamayo, 2022. Photo Gerardo Landa and Eduardo López (GLR Estudio). Courtesy of Museo Tamayo
Generalization est la première exposition personnelle consacrée à l’artiste mexicaine Tania Pérez Córdova (Mexico, 1979) par une institution nationale. Elle présente une sélection représentative des dix dernières années de sa production artistique, ainsi que des œuvres commandées spécifiquement pour cette occasion.
Richard Fauguet, Saint Jacques, 2015 terre, coquillages, verre, aluminium, plâtre, 34 × 64 × 47 cm. Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo Dorine Potel
Pour Richard Fauguet le réel est un terrain de jeu où il s’amuse à opérer des déplacements. Ses œuvres sont le résultat d’associations parfois improbables, de glissements rapides et de détournement d’objets. Il réunit et raccorde des éléments de différentes natures pour produire des formes qui font référence à des images connues, de l’histoire de l’art à la culture populaire.
Vue de l’exposition, Kubus. Sparda Art Prize, 2022
Mise à jour. Ulla von Brandenburg est la lauréate du Prix d’art Sparda « Kubus ».
Le prix d’art Kubus, créé conjointement par la Sparda – Bank Baden – Württemberg et le Kunstmuseum Stuttgart, sera décerné pour la cinquième fois en 2022.
Cette année, trois artistes ont été nominés dont le travail peut être rattaché à la sculpture au sens le plus large : Ulla von Brandenburg (*1974 à Karlsruhe), Camill Leberer (*1953 à Kenzingen) et Ülkü Süngün (*1970 à Istanbul). Ils montent une exposition au Kunstmuseum Stuttgart dans leurs propres salles.
Jeremy Deller, The Deliverers, 2022. Film. Courtesy the Artist; The Modern Institute/Toby Webster LTD; Art : Concept, Paris. Photo by Colin Davison.
Jeremy Deller présente un nouveau film The Deliveres, commandé pour l’occasion, qui explore le fantastique voyage des Évangiles de Lindisfarne de Londres à Newcastle upon Tyne.