Art : Concept a le plaisir de présenter la cinquième exposition personnelle d’Andrew Lewis, Au Bonheur des femmes.
Avec cette nouvelle série ayant pour point de départ le roman Au Bonheur des dames d’Emile Zola, l’artiste britannique prolonge sa réflexion sur le renouvèlement et l’actualité de la peinture de genre.
Il y a dix ans, M a présenté une exposition du photographe Geert Goiris (1971). Aujourd’hui, Goiris revient, mais cette fois en tant que commissaire d’une présentation de la collection d’art contemporain. L’exposition s’intitule DOKA, ce qui est l’abréviation de « chambre noire » en NL et fait référence à l’espace magique où les images sont créées.
« La chambre noire est un endroit où les images apparaissent par l’interaction de la lumière et de la chimie – un processus magique. C’est également ainsi que je conçois la présentation de cette collection : des œuvres qui sont restées dans l’obscurité d’un dépôt pendant des années et qui sont soudainement mises en lumière. »—Geert Goiris
Exposition haute-en-couleur, pensée comme un pied-de-nez à la bienséance et au bon goût, Ravalement de façade s’amuse de ce magma qu’on appelle identité. Matière fluctuante, imprécise, elle devient ici par le jeu et l’audace.
Avec Grégoire Alexandre, Marion Auburtin, Carla Barkatz, Mike Boursheid, Christophe Brunnquell, Nina Childress, Famous People Cakes, Beth Frey, Anais Gauthier, Laura Gozlan, Antony Huchette, Gil Lesage, jess mc cormak, Sarah Olivier, Nina Orliange, Laurent Poleo-Garnier, Maroussia Rebecq, Christine Rebet
Vue d’exposition Ulla V. Brandenburg’s, Underwater theatre, présenté à la NGV Triennial du 3 décembre 2023 au 7 avril 2024, NGV International, Melbourne. Photo: Lillie Thomspon
La recréation par Ulla von Brandenburg de la tradition théâtrale dans un décor de haute mer s’inspire de l’écrivain, dramaturge et poète français Jules Verne, décédé à Amiens en 1905, et de son roman « Vingt Mille Lieues sous les mers ». Les marionnettes chantent en anglais, en français et en allemand, nous accueillant dans leurs espoirs d’un avenir utopique et leurs aspirations en matière de vie, de travail et d’amour. La toile de fond peinte à la main de la scène sous-marine est présentée comme faisant partie de l’installation, introduisant le récit du film et son cadre dans notre expérience collective.
Vues de l’exposition / Installation views Ulla von Brandenburg. One-Sequence Spaces, Palacio de Velázquez / Museo Reina Sofía, Madrid/ES. Courtesy the Museo Reina Sofía and the photographers: Román Lores / Joaquín Cortés.
Le travail de l’artiste Ulla von Brandenburg (Karlsruhe, Allemagne, 1974) est marqué par sa formation de scénographe et un bref passage dans le monde du théâtre, deux pierres angulaires de son œuvre. La variété des supports et des techniques – installations, films, peintures murales, performances – représente un contrôle méticuleux du langage scénique auquel l’artiste associe d’autres centres d’intérêt tels que la psychanalyse, la magie et les rituels ésotériques pour étudier les structures sociales et proposer de nouvelles alternatives.
Les installations de Von Brandenburg donnent naissance à des espaces subjectifs qui plongent le spectateur dans des lieux suspendus, à cheval entre la réalité et la fiction. L’artiste réinvente le quatrième mur, autrefois infranchissable, en utilisant souvent des rideaux et des draperies qui, au lieu d’établir une ligne de démarcation avec les visiteurs, les encouragent à participer à l’œuvre et à faire partie de la scène. Elle défend ainsi une conception de l’art beaucoup plus perméable et moins hiérarchique, qui encourage l’échange entre le spectateur et l’acteur. De plus, son attirance pour la couleur souligne l’influence de Wolfgang von Goethe, dont les théories conféraient une qualité émotionnelle et phénoménologique aux couleurs, réfutant la théorie d’Isaac Newton et son affirmation qu’elles n’étaient que de la physique.
Le Palacio de Velázquez, dans le parc du Retiro, devient le contexte idéal pour une nouvelle installation de l’artiste, où les visiteurs s’enfoncent sciemment dans l’espace et activent une mise en scène qui entremêle l’individuel et le collectif, nous rappelant que la vie est un théâtre dans lequel chacun choisit le rôle qu’il souhaite jouer. À cette occasion, l’artiste intègre à la structure de l’exposition une sélection de ses films, dont la plupart sont enregistrés en un seul long plan, afin d’encourager les spectateurs à se déplacer dans cette nouvelle mise en scène d’espaces et d’histoires qui se chevauchent.