Kate Newby, Wild Was the Night, 2019. Ensemble de 9 vitres. Verre, technique de fusing. Dimensions variables.

L’exposition est conçue comme un jalon du cycle de recherche « Vers un monde cosmomorphe » mené par le Laboratoire Espace Cerveau depuis 2016. L’exposition « Pratiques cosmomorphes » est proposée comme telle : un ensemble d’expériences et de pratiques qui, par leurs dimensions écologiques, humaines, sociales et pédagogiques, pourraient bien être les pierres fondatrices d’un post-anthropocène.

Dans ce cadre, deux ensemble d’œuvres en verre de Kate Newby sont présentés : Wild Was the Night, installation composée de 9 vitres en verre produite en 2019 pour l’exposition « Otium#4 » à l’IAC, ainsi qu’une nouvelle œuvre pensée pour le lieu et pour cet événement.

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Ce printemps, le DAS MINSK Kunsthaus de Potsdam présentera l’exposition collective Soft Power, qui considère le design textile comme un moyen d’expression artistique pouvant être utilisé pour remettre en question les relations de pouvoir. L’exposition aborde divers aspects de l’art textile en trois chapitres.


Le chapitre « Mains invisibles » se concentre sur les conditions de production des textiles et de leurs matières premières, y compris l’histoire de la filature de coton de Leipzig-Lindenau, entre autres exemples. Il démontrera l’interrelation entre les conditions de production historiques et contemporaines, les relations commerciales et leurs implications écologiques durables. Le deuxième chapitre s’intitule « Disrupting Patterns ». Les motifs textiles sont souvent basés sur la répétition de structures graphiques, qui proviennent généralement de longues traditions et peuvent transmettre des informations sur les hiérarchies de pouvoir ou le statut. Les œuvres présentées dans ce chapitre de l’exposition remettent en question les modèles et les relations existants. Le chapitre « Fils ancestraux » retrace les lignes qui nous relient au passé. Tout comme les fils individuels peuvent se combiner pour former des tissus et des réseaux plus vastes, les œuvres historiques et contemporaines de ce chapitre font référence à des traditions passées qui continuent d’avoir un effet aujourd’hui.

Soft Power présente des œuvres de Magdalena Abakanowicz, Caroline Achaintre, Wilder Alison, Leonor Antunes, Ouassila Arras, Kevin Beasley, Mariana Chkonia, Edith Dekyndt, Gee’s Bend Quiltmakers (Ella Mae Irby, Candis Mosely Pettway, Quinnie Pettway), Philipp Gufler, William Kentridge, Maria Lai, Joanna Louca, Sandra Mujinga, Gulnur Mukazhanova, Ramona Schacht, Gabriele Stötzer, Johanna Unzueta, Hamid Zénati, et d’autres.

L’exposition sera organisée par Daniel Milnes, qui travaille comme conservateur à DAS MINSK depuis juin 2023. Milnes a grandi à Leeds, en Grande-Bretagne, et a étudié les langues modernes (allemand et russe) à Oxford et l’histoire de l’art à Fribourg et Saint-Pétersbourg. Après avoir effectué un stage au Kunstmuseum Stuttgart, il a fait partie de l’équipe de conservation de la Haus der Kunst à Munich, puis de la Hamburger Bahnhof – Nationalgalerie der Gegenwart à Berlin. En 2019, il a fait partie du collectif de commissaires qui a organisé la 12e Biennale de Kaunas.

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Exposition collective

« L’exposition « Wild Grass : Our Lives » a été conçu à la fin de l’année 2021 comme thème d’exposition pour la 8e Triennale de Yokohama. C’était une période où le monde sortait progressivement de la pandémie de COVID-19, redémarrant et se reconnectant. La préparation de la 8e Triennale de Yokohama s’inscrit dans ce contexte de reprise mondiale, avec l’ambition d’établir de nouvelles normes et de se distinguer parmi les quelque 250 biennales et triennales qui se tiennent aujourd’hui dans le monde. Cette initiative ambitieuse et courageuse est porteuse d’espoir. Cette lumière jaillit d’un contexte de dévastation, de désespoir et d’un profond sentiment de crise provoqué par la pandémie, le changement climatique, le virage généralisé vers le nationalisme conservateur et l’autoritarisme, la guerre russe en Ukraine, la montée des théories du complot dans la conscience populaire, et d’autres multitudes d’adversités. Nous avons été inspirés par la recherche d’un thème d’exposition qui parle d’humanisme humble, de courage, de résilience, de foi et de solidarité. »

— LIU Ding and Carol Yinghua LU
Artistic Directors
8th Yokohama Triennale

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Vue de l’exposition Artistes et paysans. Battre la campagne, les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie Toulouse, 2024 © Adagp, Paris, 2024 © courtesy des artistes. Photo Cyril Boixel

L’exposition « Artistes et paysans. Battre la campagne » propose une exploration des liens multiples et riches entre les artistes et les paysans à l’aune des enjeux auxquels fait face l’agriculture aujourd’hui. À travers un ensemble de près de 150 œuvres, le parcours proposé entend contextualiser et mettre en évidence les points de rencontre entre art et agriculture, tout en explorant la manière dont ce dialogue a évolué dans un contexte de redéfinition des relations entre l’humain et son environnement.

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Ulla von Brandenburg, Sweet Feast, 2018. Film Super 16 mm (transferé sur vidéo HD), couleur, son,11 min 25 s. Edition of 5 plus II AP

Avec Sweet feast, Ulla von Brandenburg, l’invite en effet à vivre une expérience immersive, joyeuse, physique et mentale, autour des thèmes qui irriguent son œuvre : théâtre, tissus, scène, couleur, mouvement, rituels. Par son approche très organique, l’artiste imagine pour Le Parvis un projet total unissant l’espace d’exposition du centre d’art contemporain et celui du Hall qui guide les circulations publiques vers le théâtre et le cinéma attenants. 

Au centre d’art, deux environnements textiles d’envergure se font suite et accueillent trois films comme les cheminements des visiteurs, prouvant une fois de plus que le travail de l’espace et celui du corps ne sont, pour l’artiste, jamais séparés. Tandis que dans le Hall, un wall drawing monumental, renvoyant à l’esthétique ronde, pop et acidulée des « seventies », se déploie afin de célébrer le cinquantenaire du lieu. 
Ces deux espaces qui se répondent l’un et l’autre à travers un récit dichotomique, entre intérieur et extérieur, entre vide et plein, développent un langage « en boucle » renvoyant le visiteur à l’immanence de l’installation, au lieu qui l’accueille. Avec Sweet feast, Ulla von Brandenburg nous invite alors à prendre part à un véritable voyage initiatique dans la couleur et la matière, dans les espaces et les temporalités autres. 

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Vue d’exposition / Installation view « Sortir le travail de sa nuit », CCC OD, Tours, France, février 2024. Photo by: Aurélien Mole

« Sortir le travail de sa nuit »* souhaite ouvrir la voie à une réflexion transversale sur la notion d’invisibilité. Il y est question de travail invisibilisé, de mécanismes globalisés, omniprésents et structurants, qui demeurent pourtant opaques, et de voix qui ne parviennent pas à porter, restant inaudibles des sphères publiques. Il s’agit aussi d’élargir l’horizon pour examiner les phénomènes de la disparition et de l’effacement selon une focale plus esthétique, philosophique et poétique.

Ponctué d’incursions abstraites ou métaphoriques, de présences fantômes ou énigmatiques, de mots scandés pour remédier à un défaut de représentation, le parcours de l’exposition se déploie selon trois axes thématiques : le travail des femmes et du care (soin), les échanges mondialisés où se croisent les mouvements des marchandises et la migration des êtres, ou encore le travail numérique dématérialisé et ses nouvelles formes d’exploitation cachées.

Autant de champs réactivant la problématique de l’invisibilité sociale qu’abordait Jacques Rancière il y a plus de vingt ans à propos de « la lutte des prolétaires pour sortir le travail de sa nuit – de son exclusion de la visibilité et de la parole communes »** et qui rencontre encore aujourd’hui un écho percutant avec l’actualité politique.

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Kate Newby, ‘us, call us’, 2023/2024 et ‘always, always, always’ 2023/2024. Photo credits: Nacása & Partners Inc. / Courtesy of Fondation d’entreprise Hermès

La Fondation d’entreprise Hermès présente « Écologie : Dialogue sur les circulations », une série d’expositions en deux parties qui examine les pratiques écologiques dans l’art.

Après la première exposition de Jaeeun Choi, Dialogue 1 « La Vita Nuova », le deuxième volet, Dialogue 2 « Ancrage éphémère », se tiendra à partir du 16 février et présentera quatre artistes : Nicolas Floc’h, Kate Newby, Takeshi Yasura et Raphaël Zarka. L’exposition sera un dialogue explorant le potentiel de communication et le phénomène de circulation de l’énergie entre la nature et les humains dans le cadre de l’art contemporain.

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Vue de l’exposition / exhibition view, La Société des spectacles à la Fondation Pernod Ricard, Paris, 2024. Photo Léa Guintrand. Courtesy Ulla von Brandenburg et Farah Atassi © ADAGP

Sous le commissariat de Marjolaine Lévy, la Fondation Pernod Ricard présente une exposition en duo de Farah Atassi et Ulla von Brandenburg, du mardi 13 février au samedi 20 avril 2024.

Quel serait le dénominateur commun entre les pratiques de Farah Atassi et d’Ulla von Brandenburg, deux artistes qui n’ont à première vue rien en commun ? Peut-être une exaltation, une célébration du spectacle des formes qu’un rideau entrouvert nous donne à voir. 

[Le] spectateur est invité à pénétrer dans les environnements d’Ulla von Brandenburg, et à traverser la couleur et les monumentales peintures sur tissu que l’artiste déploie dans l’espace avec majesté. Comme Atassi à l’intérieur de ses peintures, von Brandenburg mobilise dans son vocabulaire une multiplicité de formes d’art (danse, musique, théâtre…).

« La société des spectacles » propose une réflexion sur l’usage de la scène, du spectacle, de l’artifice et toutes les ambiguïtés que cela soulève dans des pratiques artistiques fort différentes mais inscrites toutes deux dans un héritage moderniste. 

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Nina Childress, Goldengirl, 2023. Huile sur toile / Oil on canvas. 60 × 81 cm. Courtesy the Artist and Art : Concept, Paris.

Pour inaugurer cette année olympique comme il se doit, Les Franciscaines présente l’exposition Le sport, pour la beauté du geste, une exploration du geste sportif dans sa dimension physique, technique et spirituelle.

Expression du génie de l’athlète, la grammaire du geste sportif constitue depuis toujours une source d’inspiration pour les artistes, entre puissance et maîtrise, grâce et performance. Le parcours de l’exposition révèle cette esthétique du geste qui tend à la perfection à travers huit disciplines sportives : le tennis, le football, le rugby, la boxe, le saut en hauteur, le plongeon, le tir à l’arc et la course.

Pour ce faire, Le sport, pour la beauté du geste rassemble une sélection d’œuvres d’art, d’images documentaires, de maquettes et de photographies issues notamment des collections de l’INSEP (Institut national du Sport, de l’Expertise et de la Performance), du Musée National du Sport, du Centre Pompidou ou encore de l’iconothèque du journal L’Équipe. Du canon photographique qui capte la vérité du geste aux vues d’artistes qui l’idéalisent voire le transcendent, l’exposition met en évidence l’aller-retour entre sport et culture, deux mondes qui s’enrichissent constamment l’un l’autre.

Commissariat : Thierry Grillet, ancien directeur de la diffusion culturelle de la BnF, essayiste et écrivain.

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Vue d’exposition / exhibition view, Le parti pris des choses, 2024, CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France, Douchy-les-Mines/FR. Courtesy Ulla von Brandenburg

Dans l’atelier, entre les murs de leur maison-studio, les artistes réunis ici prennent pour objets cuillères, patates, brosses à dents jusqu’à l’indispensable téléphone portable : toutes choses opportunément banales. En leur compagnie, ils entreprennent de « désaffubler » leur médium, qu’il soit photographie ou vidéo

Avec Stefano Bianchi, Anna et Bernhard Blume, Ulla Von Brandenburg, Thorsten Brinkmann, Robert Cumming, Elspeth Diederix, Alina Maria Frieske, Barbara Iweins, Baptiste Rabichon, Augustin Rebetez, et Patrick Tosani.

Curatrice : Raphaëlle Stopin, Directrice du Centre photographique Rouen Normandie.

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