Art : Concept est heureux de présenter la 5e exposition personnelle de Corentin Grossmann.

La cinquième exposition personnelle de Grossmann témoigne de la poursuite des recherches picturales de l’artiste. Ses explorations approfondies de la couleur et de la lumière élargissent les possibilités d’expression du dessin tout en renforçant la dimension sensorielle et sensuelle de ses œuvres. Pour ces dernières, l’artiste adopte une approche musicale de la création, débutant avec un pigment ou une émotion pour évoluer vers le détail, cherchant à produire des résonances chez le spectateur. Il privilégie une approche vibratoire, où l’œil du spectateur suit une partition colorée se déclinant en une infinité de nuances sensibles. Son crayonné vaporeux vient envelopper les paysages et les personnage d’une atmosphère toujours singulière.

Dans l’exposition, planètes et étoiles occupent une place centrale, apparaissant comme des témoins silencieux qui confèrent une continuité et une unité à l’ensemble des œuvres. Elles symbolisent une vision chère à l’artiste, celle des structures récurrentes qui relient le microcosme et le macrocosme. Le choix du titre s’inscrit dans le prolongement de ses expositions précédentes, marquant son refus de s’enfermer dans une thématique unique. Il nous invite ainsi à ne pas chercher à résoudre ce que l’on voit, mais plutôt à embrasser la complexité du monde et l’interdépendance des êtres, en cherchant à déjouer les processus de catégorisation.

Les astres, sources d’un imaginaire à la fois fascinant et merveilleux, reflètent l’ambiguïté d’un temps suspendu (qui est aussi celui de la création), où la frontière entre nuit et jour, rêve et rêverie, s’efface. Ces corps célestes, avec leurs révolutions, vitesses et trajectoires distinctes, se rencontrent occasionnellement, créant des configurations aussi inattendues que poétiques, à l’instar des images de Corentin Grossmann. Cette cohabitation d’univers différents, chacun porteur de sa propre réalité, illustre la manière dont l’artiste perçoit le monde. Pour lui, rêve et réalité ne s’opposent pas ; au contraire, ils coexistent harmonieusement. Après tout, la réalité elle-même ne se transforme-t-elle pas selon le regard de chacun ?

L’approche onirique des œuvres de l’artiste ne l’empêchent pas d’aborder des sujets d’actualité. Les questions environnementales, présentes dès ses débuts, continuent d’évoluer au fil de son travail, souvent abordées de manière subtile et détournée. Il interroge également la sexualité, la représentation des corps, les stéréotypes de genre et les dynamiques de pouvoir associées.

Jusqu’au 23 septembre 2024, l’artiste Richard Fauguet est invité à exposer dans la galerie Marcel Duchamp de l’Ecole Municipale des Beaux-Arts de Châteauroux. Baptisée Aller/retour, son installation s’inscrit dans le cadre des olympiades culturelles et s’articule autour de plusieurs pièces sur le thème du jeu.

Kate Newby, Hours in wind (detail), 2024, cast glass, hot-worked glass, bronze, salvaged rope, commissioned by the Museum of Contemporary Art Australia with support from Lead Patrons Ginny and Leslie Green, 2024, image courtesy the artist and Museum of Contemporary Art Australia © the artist, photograph: Zan Wimberley

Hours in wind (2024), commande de Kate Newby pour la terrasse de sculptures Loti Smorgon, est une installation en trois parties inspirée du site du MCA et de Warrane/Sydney Cove.

Hours in wind se déploie sur trois sites du MCA : l’entrée, un espace au niveau 2 et la terrasse de sculptures Loti Smorgon au niveau 4. Fabriquée à partir de cordages d’expédition et de voile recyclés et d’origine locale, de bronze coulé et de verre coulé et soufflé à la main, l’installation de Newby navigue entre l’espace intérieur et l’espace extérieur. Elle capture un sens du lieu et les conditions constamment changeantes du port, y compris les modèles météorologiques imprévisibles et la lumière changeante.

Newby est née en 1979 à Tāmaki Makaurau Auckland, Aotearoa Nouvelle-Zélande, et est actuellement basée au Texas, aux États-Unis. Elle est connue pour ses sculptures et ses installations réalisées à partir de matériaux tels que le verre et la céramique, ainsi que pour ses œuvres adaptées au site et ses interventions architecturales. Attentive aux phénomènes naturels tels que la lumière, le vent et d’autres conditions météorologiques, Newby brouille souvent les distinctions entre espace public et privé, intérieur et extérieur dans ses œuvres.

La commission 2024 de la Terrasse de sculptures Loti Smorgon est généreusement soutenue par les mécènes principaux Ginny et Leslie Green.

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