Né en 1973 à Brindisi (Italie), Giuseppe Gabellone vit et travaille à Paris. Par une pratique qui combine plusieurs médiums, Gabellone crée la base de sa propre synthèse entre le surréalisme, l’art contemporain et l’art baroque. Le travail de Gabellone est caractérisé par une recherche formelle précise et une expérimentation constante avec des médiums différents et leurs matières et styles d’expressions qui donnent lieu à une réflexion analytique de l’espace. Depuis le début des années 2000, il étudie plusieurs types de sculpture murale et réinterprète le bas-relief traditionnel italien. L’œuvre explore la dialectique entre deux et trois dimensions, et entre la représentation et l’ornement. Chaque nouveau projet donne lieu à des expérimentations de matériaux, « essayer des nouvelles choses est un moteur », explique-t-il désormais. Il a donc laissé de côté pour un temps la production de photographies de sculptures (certainement la partie la plus connue de son travail), pour investir plus frontalement le champ sculptural.
Son travail se trouve, entre autres, dans les collections publics du Chicago Museum of Contemporary Art/US, le Centre Pompidou Paris/FR et la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo Turin/IT.
L’artiste a présenté son travail dans les institutions suivantes : La Quadriennale di Roma, Rome/IT (2020-21) ; Fondazione Sandretto, Turin/IT (2019); Fondazione Prada (curated by Luc-Tuymans), Milan/IT (2018); Triennale of Milan (curated by Vincenzo de Bellis), Milan/IT (2015); GAMeC, Milan/IT (2013); greengrassi, London/UK (2017); Perrotin, Paris/FR (2011); Palais de Tokyo (curated by François Piron), Paris/FR (2013); Museum of Contemporary Art, Chicago/US (2008) Galleria d’Arte Moderna, Bologna/IT (2005); Kunsthalle Wien, Vienne/AT (2004); Hara Museum, Tokyo/JP (2001); Centre Pompidou, Paris/FR (2001); Castello di Rivoli, Turin (2000); Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin/IT (2000); SMAK, Gent/BG (2000). Il a présenté son travail lors de la Biennale de Venise (1997, 2003), Biennale de Sydney (1998) et Documenta, Kassel (2002).