Art : Concept a le plaisir de présenter l’exposition personnelle de Geert Goiris.

Art : Concept est heureux de présenter la 5e exposition personnelle de Corentin Grossmann.

La cinquième exposition personnelle de Grossmann témoigne de la poursuite des recherches picturales de l’artiste. Ses explorations approfondies de la couleur et de la lumière élargissent les possibilités d’expression du dessin tout en renforçant la dimension sensorielle et sensuelle de ses œuvres. Pour ces dernières, l’artiste adopte une approche musicale de la création, débutant avec un pigment ou une émotion pour évoluer vers le détail, cherchant à produire des résonances chez le spectateur. Il privilégie une approche vibratoire, où l’œil du spectateur suit une partition colorée se déclinant en une infinité de nuances sensibles. Son crayonné vaporeux vient envelopper les paysages et les personnage d’une atmosphère toujours singulière.

Dans l’exposition, planètes et étoiles occupent une place centrale, apparaissant comme des témoins silencieux qui confèrent une continuité et une unité à l’ensemble des œuvres. Elles symbolisent une vision chère à l’artiste, celle des structures récurrentes qui relient le microcosme et le macrocosme. Le choix du titre s’inscrit dans le prolongement de ses expositions précédentes, marquant son refus de s’enfermer dans une thématique unique. Il nous invite ainsi à ne pas chercher à résoudre ce que l’on voit, mais plutôt à embrasser la complexité du monde et l’interdépendance des êtres, en cherchant à déjouer les processus de catégorisation.

Les astres, sources d’un imaginaire à la fois fascinant et merveilleux, reflètent l’ambiguïté d’un temps suspendu (qui est aussi celui de la création), où la frontière entre nuit et jour, rêve et rêverie, s’efface. Ces corps célestes, avec leurs révolutions, vitesses et trajectoires distinctes, se rencontrent occasionnellement, créant des configurations aussi inattendues que poétiques, à l’instar des images de Corentin Grossmann. Cette cohabitation d’univers différents, chacun porteur de sa propre réalité, illustre la manière dont l’artiste perçoit le monde. Pour lui, rêve et réalité ne s’opposent pas ; au contraire, ils coexistent harmonieusement. Après tout, la réalité elle-même ne se transforme-t-elle pas selon le regard de chacun ?

L’approche onirique des œuvres de l’artiste ne l’empêchent pas d’aborder des sujets d’actualité. Les questions environnementales, présentes dès ses débuts, continuent d’évoluer au fil de son travail, souvent abordées de manière subtile et détournée. Il interroge également la sexualité, la représentation des corps, les stéréotypes de genre et les dynamiques de pouvoir associées.

Avant d’avoir le langage et les histoires écrites, nous avions des images. Il existait des moyens de conserver et de communiquer des connaissances qui ne nécessitaient pas de mots ; des moyens liés au corps et au mouvement, comme la forme d’une danse ou l’expression d’un visage, ou produits par le dessin et les images, comme les peintures rupestres. Il existe un langage de l’imagination et une vie de l’esprit antérieurs au raisonnement logique et au besoin de catégorisation. Ce sont des modes de pensée profondément ancrés dans la culture et la psychologie humaines.

Rencontrer les œuvres de Caroline Achaintre, c’est faire une excursion dans cette autre vie de l’esprit. Ses créations sont pleines de personnalités idiosyncrasiques et de résonances psychologiques. Elles sont à la fois majestueuses et absurdes, transgressives et chaleureuses. Tels des artefacts d’une civilisation perdue ou des créatures sorties des pages d’un bestiaire d’un autre monde, elles défient et jouent avec nos perceptions et nos émotions. Ils nous renvoient notre regard, ils nous collent à la peau, ils nous font rire, ils cachent des secrets, ils résistent à l’interprétation et posent des questions qui n’ont pas de réponse.

Brian Cass, 2024 (traduit de l’anglais)

« Les œuvres de Jacob Kassay assimilent l’ensemble des conditions dans lesquelles elles s’exposent. Il en va de même des attentes que ces conventions ont suscitées à l’égard des productions de l’art comme d’autres types de marchandises, par exemple celles dont la désirabilité recèle une dose de mystère et une dose de frustration. »

Extrait du communiqué de presse, par Julie Portier

Nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir l’exposition Olio e pepe qui réunit les peintres figuratifs de la galerie.

Avec :

Whitney Bedford
Pierre Bellot
Jean-Luc Blanc
Nina Childress
Vidya Gastaldon
Miryam Haddad
Lothar Hempel
Andrew Lewis
Philippe Perrot
Jean-Michel Sanejouand

« S’il est une chose à laquelle Richard Fauguet nous a habitués, c’est celle de nommer ses expositions en usant et abusant de jeux de mots et d’expressions toutes faites, ce qui, dans un champ de l’art où le sérieux tient largement la côte, tend à déconcerter. Sa nouvelle exposition à la galerie Art : Concept ne déroge pas à la (pseudo) règle et le Pipeshow annoncé nous fait sourire d’emblée avec la promesse d’un spectacle des plus affriolants. »*

*Extrait du communiqué de presse par Xavier Franceschi, commissaire de l’exposition.

Nous remercions Rainier Lericolais pour son aide précieuse dans la production de l’exposition.

L’équipe de la galerie est profondément attristée par le décès de Lin May Saeed.
Malgré cette terrible nouvelle, nous avons choisi de maintenir l’exposition organisée ces dernières années en collaboration avec l’artiste et sa galerie Jacky Strenz. Parce que cette exposition lui tenait à cœur et que nous sommes convaincus de l’importance de son travail, nous poursuivons ce projet en sa mémoire avec un ensemble d’œuvres récentes.

Les dernières séries de Lin May Saeed illustrent un certain récit des relations conflictuelles entre l’homme et l’animal, de la Préhistoire à nos jours. Ses références variées, s’inspirant à la fois des traditions occidentales et de son héritage judéo-arabe, puisent aussi bien dans l’héritage du Front de libération des animaux, du mouvement Die Brücke ou de l’ancienne Mésopotamie*.

Avec une dextérité merveilleuse, Lin May Saeed transformait des matériaux courants et bon marché en quelque chose de sublime. Loin de toute monumentalité, leur esthétique « provisoires » se détourne des techniques de production et de préservation traditionnelles : le marbre ou le bronze sont remplacés par des blocs de polystyrène sculptés.*

*Joe Scotland, Director, Studio Voltaire

Art : Concept a le plaisir de présenter la cinquième exposition personnelle d’Andrew Lewis, Au Bonheur des femmes.

Avec cette nouvelle série ayant pour point de départ le roman Au Bonheur des dames d’Emile Zola, l’artiste britannique prolonge sa réflexion sur le renouvèlement et l’actualité de la peinture de genre.

Art : Concept a le plaisir de présenter la nouvelle exposition personnelle de Julien Audebert.

« L’homme est cette nuit, ce néant vide qui contient tout dans la simplicité de cette nuit, une richesse de représentations, d’images infiniment multiples dont aucune précisément ne lui vient à l’esprit […]. C’est cette nuit qu’on découvre quand on regarde un homme dans les yeux – on plonge son regard dans une nuit qui devient effroyable, c’est la nuit du monde qui s’avance ici à la rencontre de chacun ».*

Dans sa nouvelle série intitulée La nuit du monde Julien Audebert  traduit la pensée nocturne du philosophe. Hegel avait développé l’idée de la pensée comme un passage entre deux nuits : celle de laquelle il faut s’extraire pour accéder à la connaissance et celle, plus périlleuse, dans laquelle il faut replonger à la fin du chemin de l’esprit. 

En peignant ces portraits sur cuivre, Julien Audebert produit une circulation où s’inscrit ce sens du passage. 
Le portrait se construit autour de deux trous, résultats d’une action de l’artiste qui, par cette percée, explore les limites de la représentation et la matérialité de son support. Par ce geste, le vide devient le lieu où se rencontrent le regard de l’artiste et celui du spectateur. 

*Friedrich Hegel

Nous sommes heureux d’annoncer la première exposition personnelle de Nina Childress à la galerie.

La page de l’artiste sur notre site

Nina Childress