L’événement clôture la programmation autour de l’exposition Reverb à la Vinyl Factory (Londres). La conversation sera enregistrée et diffusée sous forme de podcast sur le site web de Vinyl Factory.
Jeremy Deller retracera le parcours de l’acid house – de ses origines dans les clubs gays de Chicago jusqu’à l’explosion de la scène rave au Royaume-Uni – en mettant en lumière son impact sociopolitique et son héritage culturel.
L’exposition personnelle de l’artiste allemande Ulla von Brandenburg « Chorsingspiel » se tiendra à l’Espace Louis Vuitton Osaka à Shinsaibashi, Osaka à partir du 27 novembre. Exposition 27.11.24 – 11.05.25
L’exposition « Chorsingspiel » présente deux installations vidéo issues de la collection de la Fondation Louis Vuitton : Singspiel (2009) et Chorspiel (2010).
Image : ULLA VON BRANDENBURG – CHORSINGSPIEL Vue d’installation à l’Espace Louis Vuitton Osaka (2024)
C’est très certainement la lecture du texte de Roland Barthes Structure du fait divers (1964) qui est à l’origine de cette exposition. « Frère bâtard de l’information », selon le sémiologue, le fait divers nous aide à nommer et à identifier les causalités aberrantes et les relations de coïncidences qui viennent bouleverser le quotidien. « Faits divers – Une hypothèse en 26 lettres, 5 équations et aucune réponse » offre un large et complet panorama artistique et joue sur les principes de l’énigme et de l’astuce.
Le MAC VAL mène une véritable investigation, sous le commissariat de son directeur Nicolas Surlapierre, associé à Vincent Lavoie, historien de l’art et professeur titulaire à l’Université du Québec à Montréal. « Faits divers » qui réunit non moins de 80 artistes, de différents horizons et pratiques formelles a reçu le label d’intérêt national (EIN). Au travers d’une scénographie innovante qui donne les clefs du décryptage de multiples propositions artistiques, les visiteurs et visiteuses pourront décoder les ressorts du genre. Et comme l’annonce le sous-titre de l’exposition « Une hypothèse en 26 lettres, 5 équations et aucune réponse », chacun d’eux peut ici laisser libre court à son imagination et son libre arbitre.
Cette exposition collective inaugure l’anniversaire des 20 ans du MAC VAL, célébré tout au long de l’année 2025.
Commissaire de l’exposition : Nicolas Surlapierre Commissaire associé : Vincent Lavoie Coordinateur : Julien Blanpied, assisté de Marzia Ferri
Fine Arts, Sydney présente une exposition de nouvelles œuvres de Kate Newby. Cette exposition comprend un nouvel ensemble de sculptures réalisées en verre soufflé et en bronze coulé avec des cordes récupérées auprès des communautés maritimes et de navigation de Sydney. L’exposition comprend également de nouvelles œuvres en céramique émaillée présentées aux murs.
L’œuvre de Kate Newby fait actuellement l’objet d’une exposition personnelle au Museum of Contemporary Art Australia, à Sydney, dans le cadre de la Loti Smorgon Sculpture Terrace Commission 2024-2025.
Il s’agit de la quatrième exposition personnelle de Kate Newby à Fine Arts, Sydney.
Le Castello di Rivoli Museo d’Arte Contemporanea est ravi d’annoncer Mutual Aid – Art in collaboration with nature, une grande exposition dédiée à la durabilité, organisée par Francesco Manacorda et Marianna Vecellio, qui ouvre au public le jeudi 31 octobre 2024 jusqu’au dimanche 23 mars 2025.
L’exposition explore la collaboration créative entre les humains et le monde non humain en rassemblant une sélection d’artistes qui ont abordé l’interdépendance entre les humains et la nature des années 1960 à aujourd’hui.
L’exposition présente différentes phases de la réflexion artistique sur l’écologie, avec pour point culminant les préoccupations liées à la crise climatique actuelle et les développements théoriques qui remettent en question la place centrale de l’homme dans le système naturel. Le projet se concentre sur le partage du processus créatif entre les artistes et les éléments naturels (animaux, végétaux et inorganiques), interprété par les œuvres d’artistes tels que Maria Thereza Alves, Michel Blazy, Bianca Bondi et Guillaume Bouisset, Caretto/Spagna, Agnes Denes, Hubert Duprat, Henrik Håkansson, Tamara Henderson, Aki Inomata, Renato Leotta, Nicholas Mangan, Yannis Maniatakos, Nour Mobarak, Precious Okoyomon, Giuseppe Penone, Tomás Saraceno, Robert Smithson, Vivian Suter et Natsuko Uchino.
Le titre de l’exposition s’inspire du concept d’entraide proposé par le philosophe et zoologiste russe Piotr Kropotkin (1842-1921) dans son livre Mutual Aid – A Factor of Evolution, publié au début du siècle dernier. Kropotkine affirme que la survie des espèces ne bénéficie pas uniquement de la concurrence, comme le soutenait Charles Darwin ; au contraire, il démontre que, lorsqu’un système dispose de peu de ressources et est instable, la survie est plus probable si les éléments en jeu collaborent et partagent un plan commun. L’entraide est donc un facteur clé de l’évolution, en particulier en temps de crise. Cette attitude est mise en évidence dans l’exposition par une sélection d’œuvres d’art commencées par l’homme mais « terminées par la nature » ou cocréées grâce à la contribution d’éléments et d’agents non humains.
Mutual Aid – Art in collaboration with nature nous invite à reconsidérer la validité de la séparation entre nature et culture, en les réinterprétant au contraire comme des éléments collaborateurs appelés à se soutenir et à se nourrir mutuellement. L’exposition propose au public une vision écosystémique et une approche innovante et urgente des grands problèmes environnementaux, basée sur la coexistence, le partage et la valeur de la créativité et de la planification collectives multi-espèces.
Avec Adel Abdessemed, Jean-Michel Alberola, Dove Allouche, Arman, Kader Attia, Renaud Auguste-Dormeuil, Romain Bernini, Christian Boltanski, Christian Bonnefoi, Hélène Delprat, Raphaël Denis, Damien Deroubaix, Erik Dietman, Elliot Dubail, Loris Gréaud, Raymond Hains, Thomas Hirschhorn, Fabrice Hyber, Alain Jacquet, Dora Jeridi, Annette Messager, Paul Mignard, Celia Muller, Bruno Perramant, Kiki Picasso, Loulou Picasso, Jean-Pierre Pincemin, Edgar Sarin, Anne-Marie Schneider, Assan Smati, Daniel Spoerri, Georges Tony Stoll, Claire Tabouret, Djamel Tatah, Agnès Thurnauer, Barthélémy Toguo, Tatiana Trouvé, Ulla von Brandenburg, Rayan Yasmineh.
Dans le cadre de sa programmation, le MO.CO. poursuit son exploration des collections privées comme strate essentielle de notre rapport aux artistes et à leurs oeuvres. Laurent Dumas, collectionneur et défenseur passionné de la création contemporaine, a donc été invité à présenter une partie de sa collection à travers le regard éclairé du commissaire d’exposition Éric de Chassey. L’exposition reflète cet engagement commun en faveur de la création ainsi que la diversité de cette collection qui cristallise le foisonnement de notre scène artistique et ses évolutions historiques majeures.
Deux expositions collectives à partir de la collection du Frac des Pays de la Loire
Puissant vecteur d’émotions et d’alliances par-delà les siècles et les cultures, le baiser change de signification selon les époques et les contextes. À travers le filtre du baiser, c’est une vision plurielle du corps, du désir, du rituel, de la parade ou encore du soin qui est convoquée. Mais qu’en est-il chez les plus jeunes générations ? Dans un monde post-covid peut-on encore s’embrasser ? Quelle est la pérennité et l’actualité de ce geste dont la représentation semble aussi ancienne que l’art lui-même ?
Prenant comme point de départ la collection du Fonds régional d’art contemporain, augmentée de prêts et de productions inédites, cette exposition rassemble plus d’une trentaine d’artistes français·es et internationaux·ales. Sur tes lèvres dessine un parcours intimiste ou sociétal au travers de films, de photographies, d’installations, de performances et de poésies des années 70 à nos jours.
Image : Jean-Michel Sanejouand, Le baiser, 2000 (Sculptures-Peintures). Acrylique sur toile / Acrylic on canvas, 130 x 167 cm. Courtesy the Artist Estate and Art : Concept, Paris.
Ce titre est-il une proposition nominale, dont on imagine qu’elle pourrait constituer une sorte de description de ce qu’est, sinon toute exposition, du moins celle-ci, spécifiquement ? Un lieu capable d’être ouvert au souffle des vents, tout en étant accueillant pour celles et ceux qui viennent le visiter, une maison explosée mais engageante, gracieuse et hospitalière ? Ou faut-il lire ce titre comme une injonction paradoxale, un précepte philosophique de poche, presque brutal, qui nous pousserait à nous affranchir de ce qui nous enferme ? Ne serait-ce pas plus simplement une invitation douce et vibrante qu’il faudrait murmurer ou chanter encore et encore, un mini-poème de quatre pieds seulement, qui parviendrait à créer une musicalité par le jeu subtil de répétition, et de légère variation, qui rapproche phonétiquement les syllabes [mœʁ] » et [myʁ] ?
Si le titre de cette exposition de Vidya Gastaldon peut nous enseigner quelque chose à propos de son œuvre, c’est qu’ici comme ailleurs, il n’y a pas lieu de choisir entre différentes interprétations, qu’elles sont toutes valides en même temps et que les formes serpentines du point d’interrogation valent toujours mieux que ce petit trou noir que constitue le point. Demeure sans mursest ainsi une invitation, une injonction et une description, un titre simple et beau, parfaitement ouvert, à partir duquel il devient possible de déployer et comprendre quelques-unes des lois qui gouvernent ce travail à la fois hautement visuel et spirituellement riche.